DES OEUVRES DE ZANZIBAR À L'EXPO ?
- 3VAKET
- 11 oct.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 17 oct.
Oui, bien sûr !
Comment ne pas évoquer ce souvenir marquant de ma vie lorsque l’on parle d’évasion, de voyage et de découverte ?
Imaginez un monde où le sable doré danse sous nos pieds et où les vagues murmurent des secrets en voiles blanches.
Une eau d'un bleu éclatant, comme dirait Matisse, s'étend à perte de vue, évoquant une palette vibrante et vivante. Ce bleu ne se contente pas d'être une couleur; il raconte une histoire, celle des vagues caressant doucement le rivage, des reflets du soleil dansant à la surface.
C'est à Zanzibar que ma conjointe et moi avons fui la monotonie, cherchant un souffle d'air frais, une parenthèse enchantée loin du tumulte.
Ce voyage restera le plus marquant de notre vie, enrichi par des rencontres inoubliables et des expériences intenses. L'eau de la mer, plus chaude que celle de la piscine, nous a enveloppés dans une sensation de confort et de bien-être, nous invitant à plonger sans hésitation, la beauté des paysages créeront à jamais une empreinte indélébile dans nos mémoires.
Ce voyage, loin d'être une simple
escapade, a été une véritable révélation, un électrochoc d'inspiration.
Pour moi, tout semblait logique, chaque détail apparaissant limpide.
Cependant, quelque chose me tourmentait : comment faire transparaître ces couleurs, cette vie si vibrante, moi qui peins avec une palette de nuances souvent dominées par des tons gris colorés ?
Comment éviter de faire surgir d'un coup un arc-en-ciel, alors que je déteste cette approche dans la peinture ?
Ici, les couleurs sont incroyables, d'une vivacité éblouissante.
Comme le dit si bien Disiz la Peste :
'La vraie beauté du ciel, personne ne peut la peindre.'
Chaque lever et coucher de soleil, chaque reflet de l'eau, sont de véritables chef-d'œuvre que seule la nature sait créer.
Cela me pousse à réfléchir sur la manière dont je peux capturer cette essence, cette intensité. Peut-être que ma palette a besoin d'évoluer, de s'enrichir pour rendre hommage à la splendeur qui m'entoure ...
De plus, des notre arrivée, j'ai été frappé par ce contraste saisissant : une pauvreté crue presque belle, entremêlée d'une joie de vivre éclatante.
Les cabanes au bord des routes, ces petites œuvres d’art éphémères et les fruits juteux en pleine saison. Tout ici respire la vie, chaque sourire offrant un bonjour chaleureux, résonnant comme un "Jambo" plein de promesses.
J'ai eu le plaisir de plonger dans les récifs coralliens, ces univers marins colorés, malheureusement entachés par l'afflux de touristes. Même abîmés, ces trésors sous-marins restent d'une magnificence indiscutable.
Nager avec des dauphins, ces esprits libres en pleine mer, m’a plongé dans un état de grâce inégalé; un moment de pure poésie.
Moi qui fais une fixette sur le film 'Le Grand Bleu', je m'y suis cru.
Puis, il y a eu cette rencontre surréaliste avec les tortues géantes, des créatures majestueuses, témoins silencieux de siècles passés.
Et pour finir, le clou du spectacle : un safari en Tanzanie, un ballet sauvage au cœur des savanes où la nature déploie son art avec une splendeur effrayante.
Un safari photo, bien sûr, dans une réserve protégée dont la taille dépasse notre imagination. Dès nos premiers pas, nous avons été plongés dans un monde sauvage et fascinant.
Les antilopes bondissaient avec grâce tandis que des éléphants majestueux se déplaçaient lentement en troupeau.
Il y avait aussi des singes espiègles et des girafes élégantes, leurs cous allongés se déployant majestueusement.
Dans les rivières, des hippopotames se prélassaient, à demi immergés, tandis
que, plus loin, des rhinocéros, ces créatures imposantes, se révélaient, tel des gardiens de la savane.
Je suis rentré avec un esprit nourri de ces visions prêt à créer.
Chaque œuvre que je réalise est un hommage à ces souvenirs indélébiles, j'ai pris le temps de les réaliser tout au long de l'année non pas sur toile mais sur du papier recyclé provenant bien entendu de Zanzibar.
Mais j’ai aussi quelques billets de banque personnalisés que j’ai oubliés d’échanger à mon retour. Quelle tête en l’air je faisais !
RENDEZ-VOUS LE 21 NOVEMBRE
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