Retour à une œuvre quelque peu humoristique :

Robinson Crusoé, je l'ai toujours préféré dans mon imagination.

Je l’imagine, là, sur sa plage déserte posé sur le sable fin, un crabe à ses pieds, une bouteille de rhum artisanale à la main et une cigarette qui se consume lentement.

Son regard se perd dans l'horizon bleu, réfléchissant à ses aventures solitaires. Peut-être qu’il se moque de lui-même en pensant à ses tentatives pour allumer un feu.

Ou peut-être regarde-t-il la télévision et se demande pourquoi un jour ce mec de Koh-Lanta a couru pour éteindre son propre feu. Lui, au moins, n’a pas le problème de la communauté.

Son île est un mélange de sérénité et de chaos : d'un côté, la beauté tranquille de la nature et, de l'autre, les vestiges de son passé.

En fumant sa cigarette, Robinson se demande s'il préférerait vraiment être sauvé ou continuer à vivre selon ses propres règles.