INTROSPECTION "365 DAYS"
- 3VAKET
- 4 oct.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 6 oct.
Depuis le début de ces 365, j’ai omis de donner vie par les mots aux œuvres que j’ai créées.
Chaque portrait, chaque esquisse est pourtant une conversation silencieuse. Je me disais que les collectionneurs s’y retrouveraient et retrouveraient leur portrait par le biais d’un autre portrait, etc...
Parfois, même le numéro préféré entre en compte. Pour les derniers, j’ai voulu prendre le temps de les narrer et de décrire dans quelles circonstances ils sont apparus.


Mais avant, un petit retour en arrière : nous sommes au début de 2023. Je me demande comment faire entrer mon art auprès du public au maximum.
Je crée le projet "365 DAYS"
Pour moi, l’idée est simple : des numéros, des toiles facilement expédiables et des enchères chaque semaine.
Alors 365 pourquoi ?
Dans le monde dans lequel nous vivons, la visibilité est à la fois une chance et un poids mais ça on y reviendra dans un prochain post .
Ouvrir des portes par les enchères, par un concept, par un travail d'acharné permet d'offrir des opportunités inattendues, propulser des voix qui, autrement, pourraient rester dans l'ombre. Le projet 365 à l'époque était pour moi une visibilité accrue, une carte de visite géante.
Nous y voilà.
Je me dis que si elles partent à 150 euros et traversent plein de pays, j’aurais réussi mon pari. Ça démarre timidement : 120 euros, puis 140 euros, 220 euros et enfin 250 euros jusqu’au numéro 18 à peu près.


Nous voici ensuite au moment de les mettre sur mon site. Je me dis que 365 portraits à 365 euros, c’est rigolo.
Et là, l’épopée Coca-Cola : elles partent toutes rapidement, même trop vite. Ma cote explose et leur valeur est désormais de 800 euros.
Je les crée encore, encore, encore et lance des drops de mes souvenirs, cinq au total.
Personnellement, je suis crevée, perdue. J’en ai trop fait en cette année 2023.
Je vais prendre du temps pour moi, artistiquement et personnellement pour mieux donner de moi plus tard. Donc, pause !
Nous sommes à la fin de 2024, avec l'exposition « Nos rêves de gosse ».
J'ai retrouvé de l'énergie et je transmets le message qui me tient à cœur.
Je poste les derniers pour Noël. Et nous voilà au numéro 285.

L'année 2025 s'écoule, des grands formats, je continue cependant tout tranquillement à clôturer ce projet sans rien poster.
Je n’avais plus envie de portraits.
Je voulais autre chose : des bustes, des bras, des jambes, des mouvements, du pastel, bref, tout ce que je souhaitais explorer. Ce sont autant de fragments d’une journée qui s’effilent comme des souvenirs égarés au fil du temps.
Si l’on me demande quel a été mon plus beau projet, c’est celui-ci. 38 pays, le projet a fait le tour du monde. En les contemplant, je me rends compte que ces œuvres ne sont pas seulement des témoignages de mes rencontres. Elles incarnent aussi des luttes, des joies éphémères et des douleurs persistantes.

Je suis à la fois l’artiste et le spectateur cherchant dans chaque trait à comprendre qui je suis vraiment. Mais il a fallu du temps pour le comprendre et oui 3 ans !!!
Alors, pourquoi ne pas faire un drop d’un coup ?
Une seule et unique raison.
Les drops ont l’avantage de créer ce moment de flottaison où tout va vite mais les 365 doivent aussi être compris ainsi que ce qu’ils véhiculent.
D’ailleurs, je suis toujours ravi d’avoir l’explication du choix que vous pouvez laissez ici en commentaire. C’est là le meilleur des retours pour un artiste.
ET APRÉS CELA ?
Deux ou trois idées, mais je verrai bien...
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