ILLUSTRATION ET TEXTE ISSUS DU RECUEIL “Je me barre. Cette chanson résonne encore..  Les mots de Keny Arkana sont lourds de sens, comme des pierres jetées dans un océan d'indifférence. On y ressent tout le poids d’une génération désireuse de fuir un monde devenu insupportable. Se barrer, s'échapper, se casser, s'enfuir... Mais pour aller où?  On fantasme et On cherche des refuges, des havres de paix où l'on pourrait renaître.  il y a cette conviction sourde qu’une petite révo

ILLUSTRATION ET TEXTE ISSUS DU RECUEIL “Mon daron, véritable titan de la musculation, Deux cent vingt kilos en développé couché, un château de muscles qui réveillait l’admiration.  Je me rappelle encore de ses bras, 51 centimètres de circonférence, une promesse de force concentrée, une machine. Et son régime! De l’avoine, cette nourriture de chevaux, et des œufs au plat.  Jamais se laisser faire toujours se battre pour ce en quoi on croit. « Si ça chauffe, saute sur celui qui

ILLUSTRATION ET TEXTE ISSUS DU RECUEIL “Il pleut et chaque goutte qui tombe semble une larme du ciel, un hommage désenchanté à ceux qui ne sont plus. Dans ce coin de rue, j'imagine encore notre rire éclatant et insouciant. comme deux adolescents conquérants du monde, s'engouffrant dans les nuits sans lendemain. Mais cette nuit-là, tout a basculé. L’accident était une fatalité que nous ne pouvions pas saisir, comme si la vie, dans un éclat de fureur, avait voulu nous rappeler

ILLUSTRATION ET TEXTE ISSUS DU RECUEIL “Dunkerque, une pensée qui m'imprègne depuis quelque temps. J’y repense, bercé par un doux sentiment de quiétude. Les mouettes, ces créatures à l'âme mélancolique portent le poids d'Arcelor, un plomb dans l'aile mais pourtant… Je retrouve là-bas une magie insoupçonnée, comme un secret murmuré par le vent. La citadelle m’invite à explorer l’essence éphémère de ces instants où le passé et le présent s’entrelacent dans un ballet silencieux.

ILLUSTRATION ET TEXTE ISSUS DU RECUEIL "On m’a toujours dit que j’étais calme, presque trop calme.  or, parfois, une rage sourde monte en moi comme si j’étais perché sur le dos d’un dinosaure attendant patiemment qu’il bouillonne.  J’observe, imperturbable, la fumée de ma cigarette se dissiper dans l’air, symbole de ma révolte silencieuse.  Qui aurait cru qu’en moi un volcan ne demande qu’à jaillir? et pourtant... il reste très souvent imperturbable. comme un secret bien gard